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iHopeNews

27 septembre 2012

L’individu, clef de la société et de l'économie actuelle

Voila bien longtemps que je n’ai pas publié. Je m’en excuse. Voici donc un numéro un peu spécial.

La Vie t’a donné un nom. Tu es une personne unique. Si si je t’assure. Elle ne t’a pas donné un numéro, un code barre ….elle t’a donné un nom ! Un nom et un rôle bien particulier…

Pendant tout le 20ème siècle, à chaque fois qu’on avait un problème, les pouvoirs en place n’ont eu de cesse d’appliquer des grands plans et des théories. Et cela dans beaucoup de matières, en particulier dans les domaines politique, culturel et surtout économique. Il y a eu le capitalisme, le communisme et dans ceux-là même il y a eu Keynes, Marx, Friedman avec chacun leur plan, leur vision. La règle était simple : on a un problème, on fait une théorie que l’on va appliquer à toute l’économie, à toute la société.

Pendant un temps il faut avouer que cela a pu fonctionner, mais au fur et à mesure ce procédé c’est essoufflé. On ne fait plus trop ça depuis le début du 21ème siècle. La raison ? Le fait que les nouveaux plans étaient tout simplement stupides ? Oui ca peut expliquer certains échecs, mais pas tous. Il y a beaucoup plus de facteurs à prendre en compte, relever les taux directeurs ne suffit plus. C’est surtout à mon avis parce que les piliers sur lesquels reposent notre société et l’économie qui la sert ont changés. Aujourd’hui, l’élément de base de l’économie c’est l’individu ! Pas le groupe, l’individu !

Evidemment me direz-vous. Mais pensez-y : l’ampleur qu’un simple individu a pris depuis le début du 21ème : Il a peut-être plus moyens qu’avant, mais surtout il peut les avoir plus rapidement grâce aux nouvelles technologies. Les ressources sont ainsi rapprochées. La logique de réseau est venue amplifier considérablement ses capacités : il est en contact avec plus de personnes, plus rapidement, plus facilement. Il peut donc se faire entendre, notamment grâce aux réseaux sociaux. Créer, rassembler, unifier, argumenter, se renseigner... L’individu est devenu puissant.

Désormais impossible d’imposer un plan à l’ensemble de la société ou de l’économie : ce n’est pas tant que les individus sont plus différents qu’avant sur le plan personnel, mais c’est qu’ils peuvent exprimer leur diversité, leurs différences plus fortement. Aussi, impossible d’appliquer un plan global. Il sera rejeté, car inadapté. L’individu en a les moyens. Les entreprises ne parlent plus de marketing one-to-many mais elles pensent en marketing one-to-one.

Alors ce n’est pas à la plus haute marche de l’Etat ou dans les sphères décisionnelles que l’on peut décider de l’économie et de son développement. C’est l’individu la sphère décisionnelle. C’est à l’individu d’impulser les dynamiques désormais. Il a ce pouvoir mais aussi et surtout ce devoir. Il cette puissance créatrice qui lui a été confié. Je prends l’exemple de Google. Il y a dans cette entreprise une capacité à avancer, à développer de nouveaux business models. Pourquoi ? Certains projets suivent la ligne directrice de l’entreprise certes. Mais surtout car Google alloue un jour par semaine pour que chaque employé travaille sur ces propres projets. Et Google développe beaucoup de projets par ce biais là. Elle capitalise sur la puissance de l’individu, et cela marche !

Le crowdfunding, ou financement par la foule, est aussi démonstratif de la puissance de l’individu dans la société, dans l’économie. Des projets que des banquiers refusent de financer voient le jour grâce aux soutiens (financiers et autres) de beaucoup d’individus. La Suisse est aussi un bon exemple. On peut dire beaucoup de choses sur la Suisse et son fonctionnement économique. Seulement son économie se porte relativement bien par rapport à beaucoup d’autres. Une des raisons, à mon avis, est que les individus sont impliqués dans la vie de la société, dans l’économie par les référendums fréquents qu’on leur soumet.

En résumé, l’individu est puissant aujourd’hui et l’on peut voir que son action se répercute dans la société, dans l’économie. Cf la création d’entreprises au travers du crowdfunding, l’économie Suisse. NOUS AVONS CHACUN CETTE CAPACITE A FAIRE AVANCER LES CHOSES. Et même nous le devons, car nous sommes aujourd’hui le levier principal de notre société, de notre économie (au service de la société). Aussi, nous avons ce devoir de proposer les choses et de les faire bouger. Le rôle de l’Etat est aujourd’hui plus un rôle d’accompagnateur qu’un rôle de détonateur principal. Il doit accompagner les initiatives et leur donner un cadre, plus qu’imposer la façon de faire.

La Vie t’a donné un nom. Tu es une personne unique. Elle ne t’a pas donné un numéro, un code barre ….elle t’a donné un nom ! Un nom et un rôle bien particulier…celui d’acteur majeur dans et pour la société. Tu n’y peux rien, c’est comme ça. Tu as un rôle à jouer. Quel est-il ?

 

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30 mai 2012

L'entreprise, levier pour réduire la fracture sociale?

Ou comment développer une entreprise profitable qui puisse participer à la réduction de la fracture sociale?

Lors du débat de l’entre deux tour lors de l’élection présidentielle, un des premiers sujets discuté était celui du chômage. Ce qu’on j’en retiens c’est que le chômage a augmenté depuis de nombreuses années et qu’il faut le réduire.  Je sais, c’est simple comme concept, mais il est bon de toujours repartir du début.

Pour être franc, lorsqu’ils ont débattus sur les chiffres du chômage, je ne me suis pas senti concerné directement en premier lieu. Je sais que j’ai une chance énorme et je réalise que je n’aurais pas  de soucis à trouver un travail à la sortie de mes études. Ce n’est qu’une question de temps et ce pour plusieurs raisons : je fais des études dans une école de commerce, je suis plutôt mobile et peux bouger dans d’autres localités/pays si besoin et j’ai pu développer certaines compétences lors de mes différentes expériences professionnelles. Bref, je suis chanceux, très chanceux.

Mais ce qui m’a donc touché en entendant ces chiffres donc, c’est le fait qu’il y ait des jeunes et des moins jeunes qui ne puissent pas trouver rapidement un travail faute de formation ou qui développent des compétences qui ne sont pas en phase avec ce que recherchent les entreprises. Je pense que c’est là une des causes de la fracture sociale : un fossé se creuse ! Un fossé se creuse dans les compétences, dans les salaires, dans les échanges entre les deux extrémités, et surtout dans les échanges humains. Je parle ici d’une facture nette entre deux entités mais je pense cette fracture plus diverse, multiple et entre plus que deux groupes. Cependant pour un souci de simplicité, il s’agit de schématiser ici en simplifiant à une fracture unique.

Comment empêcher cette fracture de se développer et même comment la réduire concrètement ?  Etant étudiant en école de commerce (management) je voudrais lancer quelques pistes de réflexions sur comment la réduire au sein d’une entreprise. Il existe bien d’autres « lieux » où cette réflexion peut se faire, comme l’école. Mais c’est celui aujourd’hui celui qui me paraît le plus proche de mon domaine d’étude.

Elle doit également se limiter à un certain type d’entreprise. Effectivement, une entreprise de conseil en stratégie financière ne doit pas avoir beaucoup de salariés jeunes sans formation. Encore que…

Il faut donc choisir une entreprise ne se concentrant pas uniquement des fonctions purement de services complexes. Prenons le cas d’Amazon, l’entreprise de e-commerce. Il y a donc une activité marketing, finance….mais aussi une activité logistique (centre de stockage, distribution…). On peut donc s’attendre à voir une certaine diversité sociale dans la force salariale.

Avoir une diversité sociale au sein de son entreprise peut donc être un prérequis à la création, au  développement d’une entreprise qui pourrait réduire cette fracture sociale. Petite ou grande, la taille de l’entreprise n’a pas pour l’instant pas d’importance. Quel sont les autres possibilités ou idées à mettre en place ?

La première est de créer des ponts entre ces 2 entités que le fossé sépare. Les mettre en relation. Par des événements occasionnels mais également par des liens plus fréquents, voire quotidiens. Voici un exemple de pont occasionnel  dans le cas d’Amazon : chaque année, chaque employé (même le président) doit au moins faire 2 jours dans le service après –vente pour répondre aux appels des clients. Cette mesure a été mise en place par Jeff Bezos, le Président  et créateur d’Amazon pour permettre à ses employés de mieux connaitre les besoins des clients et mieux y répondre par la suite. L’idée est de pousser cette mesure encore plus loin : que les gens qui travaillent au marketing, dans la partie commerciale ou financière passent du temps chaque année à travailler dans la logistique, à s’occuper des paquets, à livrer les commandes. Le procédé se ferait également dans l’autre sens : les employés de la logistique travailleraient plusieurs jours  dans un autre service comme le marketing. Il ne s’agit pas de les lâcher sans aucune indication, ni aide mais bien de décerner une véritable formation. Chaque employé aurait une vision plus « globale » de l’entreprise et développerait des compétences dans d’autres domaines : s’ils venaient à chercher un autre travail, ils auraient une véritable valeur ajoutée à  présenter sur leur CV.

Des relations humaines vont davantage pouvoir se créer entre les différents services et entre les riches et moins riches , entre les plus qualifiés et ceux qui le sont moins. Chacun pouvant humainement apporter à chacun. Mais surtout, cela s’inscrit parfaitement dans la mutation du marché du travail : notre économie devient davantage une économie de services qu’industrielle. En permettant à certains employés d’apprendre des compétences plus orientées vers les services  et en permettant également à d’autres de mieux comprendre les intégrations entre les différents services d’une entreprise, on reste en phase avec l’évolution du marché du travail et des synergies se développent ainsi que des réseaux humains et des réseaux de compétences.

Une autre idée à mettre en place est l’incitation à la réflexion en interne dans l’ensemble de l’entreprise : on pose un problème rencontré dans un service de l’entreprise, et chaque employé (de n’importe quel service) peut tenter de le résoudre. Cela marche aussi pour l’innovation.

Une idée de relation plus fréquente à mettre en place serait celle des tables de langues. Je m’explique : à la cantine (ou autre lieu de partage) de l’entreprise, il s’agirait que chaque groupe qui se forme pour déjeuner, discute dans une autre langue que le français. Ceux qui voudront rejoindre cette table devront discuter dans cette même langue. Ainsi, si des investisseurs viennent visiter l’entreprise, chaque employé pourra leur expliquer ce qu’il fait dans la langue des investisseurs. Encore un exemple de valeur ajoutée pour l’entreprise et le salarié.

Ces idées sous-entendent qu’il faut mettre en place une structure clairement définie favorisant l’innovation sociale et en même temps développer les connexions entre les employées. Ce ne sont que de premières idées lancées. Il y en a tellement d’autres que chacun d’entre nous peut suggérer ou même mettre en place.

J’ai utilisé un peu plus haut l’expression « force salariale » et non masse salariale. Ce n’est pas une faute de français mais bien une intime conviction que l’humain est le levier le plus important à la réussite de toute entreprise ! En effet, prenons le cas de deux entreprises concurrentes : si elles ont le même accès aux matières premières, les mêmes ressources techniques qu’est ce qui va faire la différence ? L’humain ! La façon dont chacun travaille et comment ils travaillent en groupe.  Permettre à chacun de pleinement développer son potentiel et créer des synergies est une des clefs, si ce n’est la clef de la réussite d’une entreprise.

Je ne pense pas que les quelques réflexions établies un peu plus haut soient difficile à mettre en place, ni trop couteuses. Et si moi, petit étudiant, je suis capable de les citer, combien d’autres meilleures, de gens avec déjà 1  an d’expérience professionnelle ou plus  seront capables d’en trouver ! A vous de jouer !

30 mai 2012

Déconnecter pour mieux se connecter

J’ai toujours pensé qu’un des plus beaux cadeaux que des parents pouvaient faire à leurs enfants était « l’équilibre ». Pas l’argent, les jouets, les études mais l’équilibre. Ce bon sens comme l’appelleront certains qui permet ensuite à chacun de pouvoir, apprendre, exercer et trouver sa vocation, ses études, son travail et bien d’autres choses encore. C’est donc en soit un merveilleux cadeau à mes yeux. Un don qui se transmet de générations en générations.

Avec ce bel idéal en tête et cœur, l’évènement majeur de l’actualité de la semaine du 13 mai (celle de l’Ascension) n’était pas,  pour moi, l’entrée en bourse foireuse de Facebook mais bien le propos d’Eric Schmidt, le président du conseil d’administration de Google. Le mec connecté par excellence. S’adressant aux jeunes, il leur dit que savoir se déconnecter. « Déconnectez-vous au moins une heure par jour » pour tenir des conversations, pour échanger avec ceux que vous aimez. « Quand vous êtes réveillés, vous êtes en ligne, vous êtes connectés ». En clair : sortez la tête du guidon pour regarder un peu le chemin et voir un peu plus loin. Au risque de n’être qu’une tête creuse et un cœur sans fond.

Je suis pour ma part ultra-connecté : Au boulot, travailler sans ordinateur et sans internet ce n’est même pas la peine d’y penser. Quand je rentre à la maison, pour regarder l’actualité, échanger avec les ami(e)s et plein d’autres choses, certaines intéressantes, d’autres flâneries.

Ce sentiment de suivre l’actualité, de la partager et de faire part de ses réflexions est  entrainant et captivant…comme une drogue. On a l’impression de prendre part à quelque chose de grand, d’avoir une mission de relai (ce qui est bien vrai dans certains cas). Bref, on se sent exister, grandir. On acquiert de la connaissance.

On acquiert de la connaissance….mais pas du savoir. On entend mais on ne prend pas de recul. On pense partager ses réflexions, on ne  fait en fait part que de ses réactions, premières,  sans détails ni nuances. En gros, on a la tête dans le guidon et on lève peu ou pas la tête pour regarder au loin, pour mettre plus de perspective, d’avenir, d’idéal. Ce manque de relief peut nous faire perdre ce bon sens, cet équilibre. On passe dans la démesure, parfois individuellement comme Madoff. Parfois collectivement, comme en bourse ou dans beaucoup d’autres domaines de la vie : chacun veut sa part du gâteau (La Grèce qui falsifie ses comptes pour rentrer dans l’Union Européenne). Cela n’arrive pas seulement pour de grandes opérations mais tous les jours au quotidien. Laissez sortir les gens du train, si vous voulez mieux rentrer derrière ! 

Ce manque d’équilibre, ce n’est pas uniquement celui des autres. C’est celui de chacun de nous. Aussi, il nous faut rétablir ce bon sens dans chacune de nos vies. Et cela peut demander d’aller à contre-courant.  Qui ne rêve pas d’apporter plus de qualité que de quantité dans sa vie ? D’être mieux écouté, car il apporte vraiment une valeur ajoutée dans ses propos, dans ses réflexions ?

Je pense qu’ici, je ne suis pas révolutionnaire et que j’écris quelque chose de bon sens. Aussi beaucoup de ceux qui vont lire cet article, acquiesceront et diront que c’est bien. Mais au final, on va tous retomber dans nos travers et dans notre hyper-connectivité. Alors je vous propose, dès le point final de cet article, de fermer votre ordinateur, de couper votre téléphone (surtout si vous êtes avec un ami) et  de partir pour une ballade, de discuter avec un(e) ami(e), ouvrir un livre ou tout autre chose.  On ne s’en portera tous que bien mieux, individuellement et collectivement !

19 mai 2012

Startup c’est quand même plus sexy que « petite entreprise »

Scott Thompson quitte son poste de Président de Yahoo ! Celui qui a choisi de quitter la formidable vache à lait qu’est Paypal, jouant la ligue des champions pour aller redresser Yahoo et la faire sortir de la zone de relégation.

Manque de bol, au bout de 5 mois il est débarqué, non pas pour sa performance sur le terrain mais pour des faits extra-footballistique : le Mario Ballotelli ou le Joe Barton des affaires. Bon bref, il aurait quitté son poste car il aurait menti sur son CV et puis accessoirement (ce que beaucoup de journalistes désireux se jeter dessus oublient de mentionner), il aurait un cancer…

Enfin tout ça pour dire que Yahoo va encore changer de PDG…autrement dit, on est bien loin des débuts de 1994, « on est bien loin de l’esprit startup » comme dirait l’autre

D’où ma question d’aujourd’hui : Quand une startup cesse t’elle d’être considérée comme une startup ?

Des personnes que j’ai interrogées, beaucoup semblaient savoir exactement quand et pourquoi, mais au final peu voire pas savent clairement donner les critères. Commençons donc les critères qui nous permettent de l’affirmer avec certitude :

Avoir réalisé son introduction en bourse : aujourd’hui Facebook n’est plus aux yeux de personne une startup. Cela parait assez clair (pour certains c’était déjà terminé depuis longtemps). On n’entre pas en bourse comme ça. Il faut une structure claire, une organisation qui n’est pas celle de la petite entreprise et surtout un plan de développement sur les 15 prochaines années…loin du « caramba, t’as pas vu le bout de serviette en papier sur lequel j’avais écrit le business plan ? ».

Changer de PDG de manière importante ou en fonction des résultats : cas de Yahoo. C’est encore plus flagrant quand ce n’est plus le créateur qui dirige.

Après ces 2 critères c’est plus flou. Voici ceux qui sont régulièrement cités :

  • Moins de 20 employés. Au-delà de ce nombre, l’entreprise commence à avoir des départements, plus de la bureaucratie, des procédés…
  • Un produit encore en développement ou un marché est encore « béta » 6 mois seulement
  • Pas de ventes ou moins de 1 million d’euros de chiffre d’affaires
  • L’entreprise a moins de un an bien que certaines entreprise vont de 0 à 100 en moins de 365 jours : Fab.com encore une startup ?
  • Un nombre de client encore négligeable
  • L’entreprise a levé 5 million d’euros de Capital Risque
  • Lorsque des personnes en dehors de votre secteur savent exactement qui est votre entreprise et ce qu’elle fait
  • Lorsque vous êtes dans votre jet : « Startup land stops when the jets start rolling”

Il se dégage donc un constat : en dehors des 2 premiers critères, il est difficile de quantifier et de quantifier avec exactitude et universalité si une entreprise est encore une startup ou ne l’est plus. Pour ma part, je pense que c’est un état d’esprit qui fait la startup. Car une startup c’est un projet en développement et c’est une attitude de développement qui va avec. C’est dynamique, bougeant, avec un petit côté insouciant. Porteur d’idée, d’innovation, un peu brouillon également, libre… mais une chose est sûre : Startup ça fait toujours plus sexy que petit entreprise et self-made-man qu’auto-entrepreneur. C’est peut-être pour ça qu’on n’a pas envie de se faire appeler autrement.

Mais après tout, libre à vous de vous nommer comme vous voulez tant que vous satisfaites vos clients et que vous leurs apportez de la valeur !

Et vous quels sont vos critères ?

 

9 mai 2012

Tiens si j’avais un carré d’As dans la main et que je me couchais

Ou bien le développement de l’innovation : une lacune structurelle française

La France est un pays d’inventeurs, de créateurs. Avoir des idées, je dirais même que l’on est bons à ça. Mais de là, à ce qu’elles se réalisent…

« Hop hop hop » que l’on me dit. L’Etat a mis en place des structures pour permettre la création et le développement de nouvelles entreprises, la France cartonne en termes de brevets… j’en passe et des meilleures

Alors oui, la France est aujourd’hui un des pays où il est relativement facile (5 procédures) et rapide (7 jours) de créer son entreprise. 100% d’accord, mais là encore, on est toujours au niveau de l’idée et la création de la structure, pas au niveau développement. Et là clairement, l’innovation (au sens création d’entreprise) en France doit se frayer un chemin dans un environnement difficile.

Les formations qui devraient pousser à l’innovation s’en éloignent

Il ya d’abord clairement un problème de mentalité en France et cela se voit de manière explicite dans les études. Un élève sortant de HEC ou de l’ENA aspire généralement à diriger un grand groupe (près de la moitié des patrons des 40 entreprises du CAC40 sont passés par une de ces 2 écoles, même si cette proportion en baisse depuis quelques années) alors qu’un étudiant américain de Stanford voudra voir son nom gravé sur un bâtiment de son campus après avoir créer son entreprise.

Alors il n’y a certainement pas que HEC, l’ENA ou centrale comme écoles, et il y a bien sûr, certaines d’exceptions (Pierre Kosciusko-Morizet, ancien d’HEC et créateur de PriceMinister), mais ces formations et leurs élèves comptent quand même dans le paysage économique français de manière importante qualitativement.

Mais même si ces formations devenaient davantage les chantres de l’innovation, le faible nombre de personnes qu’elles forment ne permettrait pas de contaminer l’ensemble de l’économie et de la société. Il y a quelques 6000 anciens élèves de l’ENA vivants aujourd’hui contre 160 000 pour Oxford. Game Over…

Cela ne constitue pas le meilleur terrain de développement pour une culture de création de startups. Mais ce pas uniquement là que la France pêche.

 J’ai oublié le chéquier, je repasserai demain…

En 2011, les entreprises de Capital Risque (Venture Capitals) ont investis 822 millions d’euros dans des startups, soit 21% de moins qu’en 2010. Alors on peut toujours clamer la faute de la crise et que donc cela est temporaire, conjoncturel. Seulement 64% de ces fonds ont été investis lors de secondes levées de fonds voire des levées encore plus tardives, autrement dit : on s’est fait squeezer parce que l’on n’a pas pris le risque d’aligner les pépettes les premiers. Ou alors, pire encore, on n’a pas été capable de voir avant les ricains ou tout autre investisseur étranger, les startups et autres bonnes idées qui naissent sous nos fenêtres. Dans les deux cas, ça la fout mal.

Encore une fois, les comparaisons avec l’international font mal : Les entreprises de Capital Risque ont investi l’année dernière environ 13 euros ($16) par entreprise et par habitant. A comparer avec $93 aux Etats-Unis et $110 en Israël… Game over

Cloner, c’est gagner

Il n’y a donc aucun soucis pour avoir des idées et au niveau de la création : c’est le développement qui pèche.

Cela ne veut pas dire que l’on est nul : on sait que c’est faisable !

Même sans avoir l’idée, c’est faisable. Le clonage est la preuve : Rocket Internet, société allemande, le plus gros incubateur de startups au monde : en gros, une couveuse pour bébés entreprises. Ils n’ont pas créé une seule idée, ils se « contentent » de cloner les entreprises qui cartonnent aux Etats-Unis et de les lancer en Europe et dans le monde : Zalando, copie de Zappos ; Pinspire, copie de Pinterest, Citydeal, copie de Groupon… Résultat, à la suite de cet élan, en quelques années, Berlin est devenue une des premières terres d’accueil pour de nombreuses startups européennes.

Ils n’ont pris que peu de risques vu que les modèles avaient déjà fait leurs preuves. Ils ont prêté attention à ce que ce passait aux Etats-Unis et près de chez eux, et ont aligné les sous.

C’est faisable et cela commence…mais cela prend du temps. Une des clefs c’est de connecter plus rapidement et profondément les créateurs avec les investisseurs mais aussi avec un large public (potentiel investisseurs): plus un projet est connu, plus il aura des chances de rencontrer un franc succès tôt. Les leviers techniques existent ou se dessinent (crowdfunding).

Nous en avons les moyens, Game is on !

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7 mai 2012

Bon courage et bonne chance

Cher François,

Te voici aujourd'hui Président de la France. Bravo pour cette longue campagne, elle fut certainement halletante et éprouvante. La victoire n'en est que plus belle. Personnellement hier, en dépouillant tes bulletins et ceux de Nicolas, j'ai trouvé un bulletin pour feu une de tes prédécesseurs d'1m92. A croire qu'il regarde tes premiers pas...Big Charles is watching you

Je dois avouer que pendant ta campagne tu as pointé certains domaines qui ont clairement besoin d'aide: l'éducation, base et promesse de notre futur, la justice (sociale et plus si affinités) et plus de simplicité dans l'execution du pouvoir présidentiel (je crois que tu as déjà l'expérience du régime, donc sur ce point, pas de soucis). S'il est bon et juste de les pointer comme importants, il est encore plus capital de bien les traiter et certainement pas avec idéologie! Il faut toujours privilégier la qualité et l'incitation plutôt qu'une continuelle assitance. En clair, tire vers le haut plutôt que pousse par en dessous: si le poids est trop lourd, tu ne seras pas écrasé.

Concernant l'économie je ne suis pas spécialiste, aussi je n'aurais que 2 choses à te dire: l'idée d'intégrer de la croissance dans le redressement de la dette me paraît bonne mais comme la gestion de tout portefeuille familial, on ne dépense pas ce que l'on a pas! J'insiste sur le mot FAMILIAL. Car aujourd'hui, tu as responsabilité et charge d'âmes...

Charges d'âmes, des grands comme des petits. Des petits, même non encore enregistrés au registre des naissances...ILS ont des DROITS! J'insiste sur ce point qui m'est cher. Une société qui laisse de côté, voire élimine les plus faibles, n'est pas une société, telle que tu l'as veux, de justice et d'égalité, mais à plus forte valeur, n'est pas une société. Que l'on mette du maquillage sur la mort, ne la change pas. 

Tu es le Président de TOUS les Français, il va donc te falloir prêter l'oreille à d'autres chants que ceux de la Gauche (en surplus puisque ta victoire, tu l'as doit aussi à d'autres voi(es)x) et mesurer pleinement leur véritable importance, pas la médiatique: en gros, ne tombe pas dans les pièges marketings mais écoute attentivement ceux qui veulent le bien commun! Car c'est cet idéal qui doit t'animer plus que tout autre chose.

Hier soir, après ton premier discours de Président, j'ai pu voir à quel point tu avais eu du mal a quitter cette Corrèze que tu apprécies tant et, ayant vu le jour dans la belle Gaillarde, je ne peux que confirmer à quelle point elle est attachante et difficile à quiter. Mais aujourd'hui tu es devenu Président de la France. Une France belle, une France de jeunes, une France de vieux, citadine et rurale, de gauche et de droite. Une France qui cherche l'espoir dans une période trouble. Tes choix vont ENGAGER. il y aurait tant de sujets à discuter mais aujourd'hui je veux juste te dire ceci: choisi la VIE, aime là et défends là sous toutes ses formes. Elle te le revaudra, tu verra.

Bonne Chance!

4 mai 2012

A toi, à moi, à NOUS,

272 heures, 36 minutes, 18 secondes : c’est le temps que j’ai passé à regarder des vidéos pendant ces 3 derniers mois. Si l’on exclut les matchs de foot, de curling et les pubs pour le chocolat, il y avait principalement des vidéos sur la campagne présidentielle : certaines était intéressantes, drôles, d’autres ennuyeuses, empoignantes : bref, j’ai regardé des vidéos, lu des articles, vu des photos. 

Armé de plusieurs tablettes de chocolat, j’ai essayé de comprendre certaines choses, d’y mettre un peu d’ordre. Jamais, je n’y ai vu un fort rassemblement, pas des idées, mais des gens… Où est notre Yes, WE can ?! Où est cette ferveur qui rassemble, qui unit, qui inspire?

Cette campagne divise, mais de quoi à t’elle parlée ? D’économie, d’impôts, d’immigration et de plein d’autres choses encore. On a parlé des sujets importants, indispensables mais pas de l’essentiel : NOUS ! De ton quotidien, de mon avenir, de notre société, de notre vie, de la VIE.

Certains candidats ont dans leurs programmes des réformes qui changeront radicalement notre société, mais elles ne sont pas discutées. A-t-on parlé de l’euthanasie ? Chacun des deux candidats a donné son point de vue et ses actions futures sur le sujet mais aucun ne l’a débattu, défendu, sans poser de questions. La VRAIE question, c’est pourquoi certaines personnes se retrouvent seules et abandonnées au point de vouloir mourir ?! Comment en sommes-nous arrivé là ? Les oublis-t-on ?

On nous parle de la croissance de l’économie, de croissance de la société, mais a-t-on pensé à bien la bâtir avant de la faire grandir cette société ? Une personne qui perd son travail, une dette d’un pays, c’est un malheur, c’est triste…..mais c’est réparable. La Perte d’une vie, petite ou grande, ça ne l’est pas. Rien, NI PERSONNE ne doit être laissé de côté ou abandonné. Les richesses doivent être partagées, tout comme les peines, les douleurs, les joies et les sourires. 

La réussite d’une société n’est pas la résolution d’une équation mathématique ou économique, aussi compliquée soit elle. Elle n’est pas non plus une affaire lointaine, une affaire qui ne concerne que les politiciens ou une petite partie de la population. Elle est l’affaire de chacun d’entre nous. De toi, de moi, de NOUS. Elle est faite de petits actes du quotidien envers les autres. Il n’y a pas de monopole du cœur. Le cœur est un bien commun, un bien qui nous unis.

Et si ce rassemblement que nous cherchons, vers lequel nous tendons n’est pas autour de quelqu’un mais bien le rassemblement d’une communauté d’Hommes et de Femmes ? Ce ne sont pas les politiciens qui bâtissent notre société, mais bien NOS actes du quotidien. Certains actes comptent plus que d’autres.

Dans les actes à poser, Dimanche il y a ton, mon, NOTRE vote. Il y aura plein d’autres actes à poser, chaque jour de notre vie, mais il y a d’abord celui-là. Deux visions de la société radicalement nous sont opposées, nous devons choisir l’une des deux !

Ton, mon, notre vote pour ta, ma, NOTRE société. Au-delà de la quantité d’informations qui fusent, des consignes de vote données, dictées souvent par des manœuvres politiques futures, qu’en est-il de Nous, du présent, de l’essentiel ?
Toi, moi, NOUS, rassemblons-nous pour poser cet acte qui compte !

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